Il y a des gens qui sont passionnés par le cinéma ou par le tuning. Dans mon cas, j’ai une passion pour les avions de chasse. J’ai encore la collection complète des Buck Danny. Je me souviens que, petit, je ne sortais jamais sans avoir mon avion de chasse préféré au fond d’une poche. Je crois qu’aucun jouet au monde n’a été plus rentabilisés que celui-là. Si cette passion s’est heureusement apaisée depuis, je me suis fait la promesse qu’un jour, je monterais à bord d’un véritable appareil. Et je suis passé à l’acte dernièrement, lors d’un baptême en Fouga Magister. Je ne crois pas que je pourrai oublier ce vol avant un bout de temps. Les émotions que m’a fournies ce vol m’ont surpris, en dépit de tout ce que j’avais pu lire sur le sujet. Vous l’avez peut-être observé : il peut y avoir une différence entre savoir quelque chose et le vivre. Je m’étais mûrement renseigné sur les sensations offertes par un avion de chasse : la charge des G qui vous fait multiplier votre poids normal par 6, l’apesanteur des G négatifs lors de certaines figures, les hauts-le-coeur qui vous remuent dans certains virages… Même quand on sait tout ça, je crois qu’on ne se rend pas vraiment compte : c’est lorsque le corps subit de telles sensations, on réalise que le savoir est bien peu de choses comparée. Certains moments qui étaient si extrêmes qu’ils en devenaient intolérables. Et je dois avouer que, bien que j’aie adoré ce baptême, bapteme en avion de chasse j’ai été content quand est venu le moment de rentrer… Je baignais littéralement dans ma combinaison de vol. Si vous adorez les expériences extrêmes, je vous invite franchement à essayer l’aventure. Je vous mets d’ailleurs le site où j’ai déniché mon baptême, si vous voulez jeter un oeil et voir à ce à quoi j’ai eu droit.