Deux ministres britanniques ont démissionné au cours des dernières 24 heures, un bouleversement sans précédent depuis 1982, selon le bureau politique de la BBC. Tous deux ont démissionné pour la même raison: pour protester contre le projet de la Première ministre Theresa May de préserver certains des avantages de l’adhésion de la Grande-Bretagne à l’Union européenne dans un monde post-Brexit. Ce plan n’est pas très réaliste ni réalisable. Mais ce n’est pas pour cette raison que les deux ministres ont démissionné. Ils ont démissionné pour protester contre le fait que le plan n’est pas assez fantastique, qu’il ne repose pas assez sur la poussière de fée et les souhaits magiques. Malheureusement, à peu près la moitié du parti conservateur britannique est d’accord avec les ministres sortants. Depuis le référendum de juin 2016 sur la sortie britannique de l’Union européenne, les lauréats se sont heurtés à une série de problèmes pratiques auxquels ils ne pouvaient offrir aucune solution crédible. Alors que le temps s’écoule, le gouvernement britannique a consenti de plus en plus de concessions au point de vue de l’Union européenne – sans se rapprocher davantage accord conclu avant la date limite du 29 mars 2019. La fin de semaine dernière, May a convoqué une réunion dans son pays, les Checkers, pour proposer à son cabinet un projet de base de négociation avec l’Union européenne. Le plan proposait ce que l’on appelle un «Brexit doux»: la Grande-Bretagne chercherait à sortir de l’Union – et à mettre fin à la libre circulation des citoyens de l’UE vers la Grande-Bretagne – tout en restant dans l’Union douanière de l’UE. Il n’est pas du tout certain qu’un tel résultat puisse être atteint. Le document suppose un grand pouvoir de négociation du côté britannique, alors que pour le moment, la Grande-Bretagne semble avoir besoin de cet accord, beaucoup plus que l’UE. Mais aussi optimiste que le plan Checkers semble vis-à-vis de l’extérieur, il semblait désespérément insatisfaisant aux politiciens favorables au Brexit. Ils ont imaginé une Grande-Bretagne libre de négocier des accords de libre-échange avec des pays anglophones: les États-Unis, le Canada et l’Australie. Ils avaient promis de récupérer des milliards de dollars en paiements à l’Union européenne et les rediriger vers le système de santé britannique. Ils ont insisté sur le fait que les accords commerciaux britanniques ne devraient être exécutés que par les tribunaux britanniques. Le plan des contrôleurs a implicitement rendu ces espoirs. Et ainsi, en signe de protestation, deux ministres ont démissionné: d’abord David Davis, ministre chargé des négociations, puis le secrétaire aux Affaires étrangères, ambitieux et ambitieux, Boris Johnson, déterminé à se positionner comme le politicien le plus eurosceptique de Grande-Bretagne. Suivez le lien pour toute information sur ce séminaire incentive à Londres.